NI DOGME, NI CULTE, NI LOI NE
SAUVE.
le bien seul sauve, LE christianisme pur et simple du sermon sur la
montagne
........................................
Parce qu'on voit parfois
dans la
rue des Pèlerins d'Arès parler de
justice sociale, leur espérance passe pour plus idéologique que
spirituelle. Erreur.
Le cheminement intérieur du
Pèlerin d'Arès est la pénitence,
laquelle n'est pas remords comme dans la religion, mais création de
son âme
par le renoncement personnel au mal et par la pratique personnelle du
bien: amour, pardon, paix, libération des préjugés, intelligence du
cœur. L'homme spirituel est simplement l'homme avec une âme,
l'homme
bon.
Que fait dans la rue ce Pèlerin d'Arès? La moisson d'autres hommes
bons, de pénitents, parce que c'est par eux que viendra un
monde nouveau, bon.
............................................
Face au mal l'homme soit se
résigne, soit réplique par le mal (colère, mensonge, rancune,
représaille, procès, violence, haine, vengeance).
L'opposition au mal par le mal peut être légitime en cas
d'urgence,
mais devenue habituelle, elle est toujours à recommencer. Rendre coup
pour coup est sans fin. C'est ainsi que le produit le plus typique du
mal: le malheur, revient sans cesse et en tous sens, y compris sur
celui qui croit se défendre et qui oublie que le malheur n'est pas
réservé qu'à l'adversaire. La résignation, quant à elle, n'a conduit
qu'à l'exploitation plus
étendue des résignés par le mal.
Ni la résignation ni les représailles ne sont des solutions au mal
universel.
Le mal n'a qu'un remède: le bien, le bien créatif
d'un homme et d'un monde nouveaux, aimants et communicatifs. C'était
déjà l'idée
des évangiles bibliques.
Parce qu'il sera, à terme, plus
fort que les puissants et que leur loi, l'homme de bien est
appelé homme
du temps qui vient
ou pénitent
dans La Révélation d'Arès. Ces mots ont des sens réactifs et forts, non
religieux. "On se crée une âme et on se sauve des ténèbres de
ce
monde et de l'autre monde en étant bon, avec ou sans foi en Dieu.
L'homme bon
contribue au salut universel qui
viendra. Avoir foi et bonté ensemble est sublime, mais si la foi
manque, la bonté à elle seule sauve et... conduit tôt ou tard à la
foi, par affinité avec le Créateur du bien. Dans La Révélation d'Arès
faire est plus fort que croire (Michel Potay "Frère
Michel").
© Michel Potay 2008