Je suis ici.
Tu y viens,
les frères y viennent.
La lèvre prend le Feu
(la Force) dans Ma Main.
(Rév d'Arès xLi/1-3)
The constant pilgrimage
Base : LA RÉVÉLATION D'ARÈS
Rev of AresLa Révélation d'Arès est le livre de chevet de tous les Pèlerins d'Arès, mais aussi d'un grand nombre de croyants d'autres confessions ou d'incroyants, qui y puisent de l'espérance.
• Révélation d'Arès en ligne
Autre source : LA BIBLE
BibleLa Bible reste une lecture respectée par les Pèlerins d'Arès. Encombrée de livres d'homme et modifiée par les religieux et les copistes, elle retrouve son sens sous la lumière de la Parole d'Arès.
Autre source : LE CORAN
CoranMuhammad (Mahomet) est cité avec déférence dans La Révélation d'Arès. Il reste incompréhensible que le Coran n'ait pas été reconnu par la chrétienté comme une authentique révélation.
Maison de la Ste-Parole
sauf inavouée, la superstition n'est pas la motivation. Le pèlerin médite sur sa vocation humaine qui est d'être cocréateur de lui-même et du monde.
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Les religions abrahamiques ne sont plus que bruit qui a remplacé la Parole à Jérusalem, mais le Père aimant ne voue pas les religions à l'enfer — N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus —, il les appelle à se dissoudre dans l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence spirituelles qui constituent le bien universel.
Les religions ont faussé l'idée de salut, prêchant le salut personnel à l'ombre de leurs cultes, oriflammes et symboles, alors qu'il n'est la propriété de personne et qu'il est indissociable du salut universel. Les religions ont prêché le salut comme dépendant d'un jugement du Ciel et d'une obéissance à leurs lois, alors qu'il dépend seulement et existentiellement du bien accompli. L'homme est son propre sauveur, sauvé par sa pénitence, qui n'est autre que la pratique du bien et le refus du mal (ou péché), qui le sauvent et qui, en se répendant, sauveront le monde.
De même que le Père ne peut pas vivre sans son  fils: l'homme, de même aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer de sauver d'autres hommes, ses frères — Sauve! Ne juge pas! — Mais un tel idéal n'est pas facile à garder actif dans la vie moderne déspiritualisée, hypermatérialiste. C'est réactiver cet idéal par la prière et/ou la méditation que vient faire le pèlerin.

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On ne vient pas à Arès mendier un miracle. On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi en l'effort autosalvateur (la pénitence) auquel La Révélation d'Arès appelle. Tout homme peut comme Jésus être fait un Dieu, s'il met ses pas dans les Pas du Père.
Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais nécessaire en ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les souffrances du XXe siècle, ressurgissent devant lui, sociaux, politiques, économiques. Le Créateur est revenu parler aux hommes en 1974 et 1977, parce qu'il savait que les périls — rivalité, mensonge, haine, violence et guerre — ne disparaîtraient pas. Il a rappelé à l'homme qu'il est image et ressemblance du Créateur et donc producteur de sa propre grâce, de son propre miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut ou sa présence au Pèlerinage n'a pas beaucoup de sens.
Michel Potay, qu'aujourd'hui tout le monde appelle Frère Michel, dit: "Si chaque année n'était pas revenu le Pèlerinage d'Arès depuis 1974, un sentiment d'échec aurait fini par me gagner, même après avoir été le témoin du prodige surnaturel survenu là en 1974 et 1977.  J'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès pour de mauvaises raisons, non pour fortifier leur engagement dans la voie du bien, mais avec l'espoir d'une faveur ou d'un miracle. Ceux-là ne sont pas revenus, déçus de ne pas avoir trouvé le "merveilleux" et sans s'avouer qu'ils n'avaient jamais vraiment mis leur foi dans les vertus de l'effort (la pénitence). Ceux-là croient en la providence, refusent de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, et qu'ils ne font qu'abandonner le monde à de grands pécheurs ambitieux et laisser les choses empirer. Je vois aussi tant d'hommes dans le monde, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le bien s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises, d'injustices et de violences commises par ceux qui dirigent le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la foule à penser que le mal restera le plus fort, oui, j'en vois tant et tant que je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né sur ces quelques mètres carrés où se dressa en 1977 le bâton de Lumière d'où sortit la voix du Père de l'univers."
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le bien. Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence, d'injustice, de domination et spoliation. Oui, l'homme peut trouver le bonheur perpétuel, s'il le veut. Le Pèlerinage est le lieu où s'affirme cette volonté. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.
(Extrait du blog de Michel Potay: freesoulblog.net).

© Michel Potay 2008

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