"La Vérité, c'est que le monde doit
changer..." Changer comment? De toutes les façons que les hommes
voudront pourvu que le mal disparaisse et que le Bien règne. Rien ne
peut donc préfigurer tous les mondes possibles, sinon l'arbre de Vie à
l'aube du Jour de bonheur.
"Dieu, c'est une rencontre.
Une
rencontre de l'homme avec lui-même, parce que l'homme est image du
Créateur. Même si vous ne croyez pas en Dieu,
vous êtes près de lui sans le savoir. Le Créateur dit de Jésus: "J'en ai
fait un Dieu," pour simplement dire que
Jésus s'est révélé à lui-même en devenant un pénitent,
c.-à-d. un homme
de bonté, de pardon,
de paix, de liberté et d'intelligence spirituelle retrouvées par la
volonté d'être ainsi. Chacun de
nous recèle ce destin en lui, chacun de nous peut être un
christ s'il devient homme de bien. Chacun de nous est appelé à
changer
et sauver le monde."
(Frère
Michel, Cirque D'Hiver Paris, 1990)
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La
vérité, c'est que le monde doit
changer! Toute La Révélation d'Arès tourne autour de ce
verset. Ce changement viendra d'un petit reste d'hommes qui auront
changé leur vie:
L’homme
qui cesse de pécher... la fête... la joie et
la parure ne
conviennent-elles pas à celui qui a changé
sa vie?
La Révélation d'Arès incite l'homme à changer ce monde de mal
en monde de bien, mais ne propose pas de type social et économique
précis, pourvu qu'il ne fonctionne pas sur la base d'un pouvoir
souverain, de sa loi et de sa
répression, mais sur la base de l'amour, du respect de la liberté et de
l'intelligence. Seules sont
souveraines
d'elles-mêmes les assemblées,
les groupements d'hommes
libres,
libres d'y entrer ou d'en sortir, qui choisissent de fonctionner
ensemble selon
l'amour et la
sagesse dans une organisation de leur choix. Sur cette base d'amour et
de liberté le capitalisme peut valoir
et côtoyer le communisme
ou tout autre système que choisira l'homme, qui n'est pas le souci du
Créateur, mais de l'homme, de sa créativité et de ses vocations
propres. Personne ne peut s'imposer à un autre, et le bon juge est
le
juge qui mange sa langue, qui ne décide pas selon une loi,
mais selon amour et sagesse.
Le monde de bien est loin encore —
quatre
générations ne suffiront pas
pour le faire —, mais il n'est pas utopique. Il sera le fruit de la
volonté
humaine que La Révélation d'Arès vient réveiller.