Maison où Jésus apparut en 1974
(Polaroïd de mai 1974), future Maison de la Révélation. Au fond la
bicoque qui sera transformée en chapelle de 1975 à 1976, lieu des
théophanies en 1977, future Maison de la Ste-Parole.
du 15 janvier au
13 avril 1974 un jésus
tout autre que le "dieu" traditionnel
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"Pourquoi ne l'avez-vous pas
photographié et enregistré," demandent les rationalistes
et les rigolards? Michel Potay, Frère Michel, répond:
"Face à un tel événement, qui
cause une énorme émotion, les plus communs gestes de la
terre ne viennent pas à l'esprit. Il n'en est pas moins vrai que
l'imagerie religieuse
a fixé une fausse image du Jésus physique et le
catéchisme une fausse idée de ses
paroles. "Jésus n'est pas
Dieu. Il n'est qu'un humain, mais qu'un simple humain
échappe à la mort, parce qu'il était
devenu absolument
bon,
et qu'il vive transfiguré quelque part dans l'espace d'où il peut
revenir, voilà la plus sublime preuve de la survie." (Frère Michel)
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Le
14
janvier 1974 Michel
Potay a passé la journée à des travaux
d'électricité.
Le soir, exténué, il néglige de passer un
pyjama, se
jette dans son lit en tricot de corps. Pendant la nuit une
phosphorescence qui diffuse dans toute la chambre et une
voix :
"Viens, va..!" le réveillent. Quasiment nu, mais troublé au
point d'oublier le froid, il va à tâtons dans la maison en
chantier, cherche d'où est venue la voix. Il tombe sur un homme
lumineux dans l'obscurité,
très grand (près de 2m), très musclé sous
une tunique qui lui colle au
corps, le visage noble d'un oriental de la quarantaire, barbu,
le
sourcil épais. Bouleversé, Michel Potay tire sur son tricot de corps
pour
cacher sa
nudité, puis tombe à genoux. Il croit à
l'apparition d'un être biblique très ancien, de vie
bédouine, Abraham peut-être. C'est plus tard, en voyant
les
cicatrices des clous sur les avant-bras et sur une jambe qu'il comprend
qu'il s'agit d'un crucifié. Jésus!
Jésus, quoique surnaturel, est là en chair et en os. Il
parle un
français parfait.
Il apparaît dans un endroit insolite qui sert de
dépôt de matériaux et d'atelier. Au début,
le témoin note ses paroles avec un crayon de charpentier sur des sacs
de plâtre.
Plus
tard, comprenant que ces visites allaient se répéter, il aura un
écritoire prêt. Jésus bouge, mais ne se laissera jamais voir de
dos.
Il touche
le témoin, mais plus impressionnant est son regard. Le
témoin dira: "Il lisait en moi, y voyait toutes mes turpitudes.
Alors j'ai su ce que signifie être pécheur.
© Michel Potay 2008