tout hOMME peut survivre
comme
jésus a survécu. être bon... cela seul SAUVE!
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L'homme est l'enfant
libre
du
Créateur et donc il est co-créateur du monde.
À ce titre, ses
choix
ont transformé la création. Il a créé la
normalisation — la loi,
la façon
de vivre et la façon de voir imposées à tous —, s'apercevant trop tard
qu'elle a donné des armes au mal autant
qu'elle en a donné au bien. De là la vie médiocre du monde pris entre
santé et maladie
ou
mort, aisance
et misère, paix et colère, besoin de liberté et besoin de répression,
doute et conviction. Or, l'homme n'est pas le bétail
d'un système faussement déclaré
inévitable. Il a tout au contraire vocation d'individualité, de liberté absolue,
de se faire une âme
en pratiquant le bien et, en s'alliant aux autres âmes librement
autocréées, de changer
le monde en bien.
Le salut
est pour tous, mais son unique condition: la
pratique du bien
(amour, liberté, intelligence
du cœur), n'est
plus accessible qu'à un petit
reste de pénitents.
C'est donc eux qui sauveront le monde entier. L'ascension
du petit reste évoque
l'exode,
mais un exode spirituel hors du mal universel.
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L'Évangile
Donné à Arès est tantôt
poétique, tantôt sublime. Il s'oppose aux princes
du culte
religieux ou du culte politique qui entravent la marche de l'esprit et
la créativité. Pas de bien, pas
de salut, sans liberté absolue de la conscience. Pas de
différence
entre Jésus et Muhammad. Pas de hiérarchie: Tu ne seras le
chef de personne. Ni un crucifié, ni un
prince, ni une loi, ni même la miséricorde
ne vaincront le mal et
ne sauveront le monde, mais l'homme bon.
L'Histoire n'est que déception!
Malheur, violence, injustice, mais on peut interrompre
l'Histoire. Les pénitents
y
parviendront en changeant
leur
vie de génération
en génération. Pas de salut personnel sans salut universel.
La bonté est toujours plus proche du cœur qu'on ne
croit.
L'homme n'est mauvais que par culture depuis
Adam.
Dépassons la culture! L'Évangile Donné à Arès est un livre stimulant,
comme dut
l'être autrefois toute la Parole avant que la religion ne la déforme,
n'y ajoute des livres
d'homme et/ou n'en fasse des dogmes.
L'Évangile Donné à Arès ne prend jamais le lecteur pour un damné ou un
idiot. Cette Parole est par endroits très sévère pour le système,
mais elle laisse chacun décider de son salut ou de sa perte.
© Michel Potay 2008